Pour la sorcière, c'était la guère qui n'épargnait personne. En temps de guerre on tuait les enfants, jugés inutiles ou on les réduisait en esclavage : l'histoire de l'Europe montrait bien ce fait. Les cités grecques victorieuses, qui prenaient pour esclaves les peuples vaincus, en étaient un bel exemple. Les spartiates surtout, et leurs hilotes. La guerre n'épargnait pas les enfants, et pas les femmes non plus. Violées en Normandie pour assouvir les Américains venus les libérer, croyant les Françaises "faciles" histoire oubliée et moins glorieuse du débarquement. Violées, aussi, par les A llemand, dans les Lebensborn pour procéder à la création de la nouvelle race Arienne. Viande à canon, sinon, dans les entreprises de fabrications d'obus où on les employait, pendant que les hommes étaient occupés à se battre. Vivre, se battre, mourir. Dans quelques cas, le handicap, la souffrance, la mort lente. La maladie, la gangrène. Alexandra avait lut tout cela dans ses ouvrages. Etant une sang-mêlé, et une serdaigle de surcroit, elle avait trouvé intéressant de s'intéresser à ces parties de l'histoire, que l'on souhaite parfois oublier.
La vie, selon elle, n'était pas nécessairement plus juste mais elle était la vie, en fin de compte. Elle n'était ni parfaite ni condamnable. Les enfants, les femmes, les hommes mourraient parfois, de maladie, d'accident. cela n'avait rien de juste. Mais dans la vie, le plus souvent, l'homme n'est pas responsable. On meurt de maladie, on meurt de vieillesse, on meurt de n'avoir rien put faire. Tandis que la guerre créé des assassins supplémentaires. Comme si la vie, en elle-même, n'en avait pas suffisamment derrière les barreaux des prisons. La vie n'était pas juste mais la guerre l'était encore moins, finalement, au goût de la jeune femme et épargnait, de fait, encore moins que la vie elle-même.
"- Je vois..." répond la demoiselle en hochant la tête, son regard toujours posé sur la cabane hurlante. "La guerre ne meurt jamais..." répète-t-elle pour elle-même, imprimant ces propos dans son esprit. Alors, que faire ? "Et j'imagine que personne n'a de solution pour mettre un terme à ce phénomène... Pas même nos soi-disant grands penseurs du ministère..."
Bon bah copié-collé de word au fofo XD